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Les origines du Mont Gabriel «La famille Forget»

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  • 13 juin
  • 9 min de lecture

Pierre Dumas, ingénieur, membre # 48

Chroniqueur pour Sainte-Adèle, secteur Mont-Rolland


On regarde aujourd’hui l’histoire des lots # 1 à 7 de l’agrandissement de la Seigneurie des Mille-Îles, dans la paroisse de Sainte-Adèle. Tous ces lots ont 3 arpents de largeur. Les lots # 1 à 4 ont une douzaine d’arpents de longueur entre l’ancienne Route 11 et le trécarré de la Côte Saint-Gabriel dans la paroisse de Saint-Sauveur et une profondeur variant de 0 à 6 arpents entre la route et la rivière à Simon.

 

Les lots # 5 à 7 s’étendent sur environ 35 arpents de profondeur

entre la rivière et le canton Morin. Au lot # 7 est associée la partie 10A du lot voisin, jusqu’à la rivière du Nord.


En 1881, les censitaires de ces lots sont :

 

lot #    prénom    nom                               

1     Treflé        Bigras

2     Joachim    Danis

3,4  Édouard    Legault

5     Georges  Guénette

6     Magloire  Forget

Hercule Cheval dit Saint-Jacques


Photographie aérienne de 1928. On voit des habitations sur les lots # 1, 4, 5 et 6 (avec bâtiments sur le lot # 3).
Photographie aérienne de 1928. On voit des habitations sur les lots # 1, 4, 5 et 6 (avec bâtiments sur le lot # 3).

MAGLOIRE FORGET

 

Né en 1834 à Sainte-Anne-des-Plaines, Magloire est de la 7ᵉ génération de Forget dits Despatis.


Il se marie avec Rose Délima Clouthier en septembre 1860 à Saint-Jérôme. En 1861, leur premier enfant, Ménasippe Magloire, naît à Saint-Sauveur et est baptisé à Sainte-Adèle. Nous n’avons pu établir avec précision à quel moment il est devenu censitaire du lot # 6 de la Seigneurie des Mille-Îles, dans la paroisse de Sainte-Adèle.


L’histoire de leur progéniture est tragique : des 14 enfants nés jusqu’en 1882, il n’y en a que trois qui sont dénombrés au recensement de 1891 :


Azilda qui s’est mariée en 1885 avec Rodrigue Maillé,

Éva (14 ans) qui demeurera vieille fille jusqu’à son mariage à 34 ans avec Delphis Boivin,

Ménasippe (29 ans) le seul survivant des 7 fils, qui demeure alors dans la maison paternelle avec sa jeune épouse Joséphine, du même âge, et leurs 4 jeunes enfants : Dorina (5 ans), Rodrigue (4 ans), Albert qu’on appelle aussi Dalma (3 ans) et Oliva (2 ans).


Ascendance mâle de Magloire Forget :

 

MAGLOIRE ET DÉLIMA SÉCURISENT LEUR AVENIR… ET CELUI D’ÉVA


En 1900, Magloire va avoir 67 ans et Délima,

57. Le 17 janvier, ils donnent la terre, la maison, les bâtisses et tout le gréement à leur fils Ménasippe. Ils ont soin de prendre les précautions appropriées en imposant à leur fils les conditions suivantes :

  • garder ses père et mère avec lui,

  • les vêtir et les nourrir et avoir pour eux tous les égards qu’un bon fils doit avoir pour ses parents,

  • en cas de maladie, leur donner tous les soins requis en égard à leur âge, leur fournir les soins du médecin,

  • aller chercher le curé à leur demande,

  • les faire inhumer après leur mort (quelle sage précaution !) avec service suivant ses moyens.

 

Mais si pour une raison ou une autre l’accord ne règne plus entre eux, le donataire devra :


  • leur fournir un logement convenable bien chauffé avec du bon bois moitié sec, avec poêle et tuyau,

  • les vêtir,

  • leur assurer l’usage d’une place de banc dans l’église,

  • pourvoir à leur inhumation,

  • leur fournir les soins d’un bon médecin, aller le chercher, le ramener et le payer,

  • en cas de maladie, prendre bien soin des donateurs ou leur donner une fille et la payer,

  • leur payer à chacun cinq piastres en argent par année,

  • leur fournir en tout temps l’usage d’un bon cheval avec voiture convenable,

  • ainsi que d’une bonne vache remplacée quand elle sera trop vieille; cette vache sera pacagée et hivernée comme le reste du troupeau du donataire,

  • loger les chevaux des visites que les donateurs recevront et nourrir ces chevaux,

  • leur fournir annuellement les biens énumérés au

  • tableau suivant (les effets comestibles diminuant de moitié à la mort de l’un des donateurs) :


Biens que Ménasippe doit fournir annuellement à Magloire et Délima


  • un demi-gallon de whisky en esprit,

  • huit gallons d’huile à lampe,

  • sept poches de bonne fleur de blé payable une poche tous les deux mois, les derniers mois trois poches,

  • deux cents livres de lard et cinquante livres de bœuf payable à Noël,

  • un demi-minot de pois à soupe,

  • douze douzaines d’œufs,

  • vingt-cinq livres de riz,

  • vingt minots de patatespayables en automne,

  • un gros sac de sel,

  • six livres de bon thé,

  • une livre de poivre,

  • vingt-cinq livres de sucre,

  • quatre gallons de sirop payables au printemps,

  • quatre livres de raisin,

  • douze livres de tabac (pour le donateur seulement),

  • vingt livres de savon,

  • dix livres de graisses,

  • une boîte d’empois.


MÉNASIPPE ÉTABLIT SES FILS


Ménasippe et Joséphine ont eu 6 fils. Ménasippe Junior est décédé en bas âge. Oliva et Charles- Auguste n’étaient pas intéressés à l’agriculture et sont allés s’établir à Saint-Jérôme. Ménasippe a installé ses trois autres fils près de lui.


Descendance masculine de Ménasippe Forget et Joséphine Legault









Rodrigue



Laura Sigouin et Rodrigue Forget Collection Denis Forget
Laura Sigouin et Rodrigue Forget Collection Denis Forget

Rodrigue s’est marié avec Laura Sigouin le 6 février 1918. Ménasippe lui achète le lot # 1 pour 2000 $ (1350 $ comptant et 50 $/an sans intérêt pendant 17 ans) afin qu’il s’y établisse.


La vente inclut la maison, toutes les bâtisses, les biens meubles et effets mobiliers, les animaux et les instruments d’agriculture. Elle exclut toutefois le ménage de la maison, le linge de corps, le bois de chauffage près de la porte, les patates et le lard. Le vendeur pourra demeurer pendant un mois dans la maison vendue et il aura pendant ce temps l’usage de la jument, de la voiture et du harnais.


Rodrigue aurait voulu un lot meilleur et plus grand et la chicane prend avec le bonhomme. Un an plus tard, Rodrigue vend le lot, la maison et les dépendances pour 1700 $ à Alfred Brazeau (1700 $ et 50 $/an sans intérêt pendant 16 ans).


Il va faire chantier à Val-Barrette et Laura y fait la cuisine pour les hommes. Plus tard, il installe sa famille à Mont-Rolland et travaillera toute sa vie à la Rolland.


Albert

En 1884, Magloire Forget avait acheté de Georges Guénette le lot # 5, voisin du sien, pour le revendre au même prix de 1250 $ l’année suivante à Rodrigue Maillé. En 1908, Ménasippe le rachète pour 2600 $ de Aldéric Cardinal, qui l’avait eu de Maillé. La vente inclut 40 minots d’avoine, la moitié de la paille qu’il y a dans les bâtiments et une semeuse.

 

En 1921, il vend le lot, la maison et les bâtiments à Albert, nouveau marié, qui aura donc plus de chance que son aîné, avec un lot beaucoup plus long et situé à côté de celui de ses parents. La vente inclut 2 chevaux, 5 vaches laitières, 4 moutons, 2 cochons, 1 charrue, 1 herse, 1 wagon et un tombereau avec attelage. Le prix est de 3000$, soit 300$ comptant et le reste 100$/an, sans intérêt.

 

Comme Albert ne sait pas signer, Édouard Pagé, boulanger de Saint-Sauveur, intervient comme témoin requis.

 

En 1936, Albert en vend une longueur de 11 arpents à Joséphine Hartford pour 2000 $, ce qui lui permet, en 1937, d’agrandir son fief en achetant de Rodrigue Campeau les lots # 2, 3 et 4, au prix de 3 500 $, soit 2000 $ comptant, puis 150 $/an, sans intérêt.

Campeau avaitauparavant vendu, en 1936 :


  • à Alexandre Brazeau, la partie du lot # 2 située entre la route nationale et la rivière; en 1940, Alexandre vend cette propriété à son frère Maxime;

  • à Joséphine Hartford, les parties des trois lots entre le trécarré et le pied de la montagne.


En 1943 et 1945, Albert vend à Miss Sirkka Mirjam Andersin, « a spinster (an older childless woman who is unmarried) residing in Piedmont », le reste du lot # 2, c’est-à-dire entre le trécarré et le chemin public, pour un total de 1400 $.


De 1948 à 1951, il vend la partie riveraine du lot # 3 à 4 menuisiersde Montréal et une parcelle adjacente, sur le lot # 4, à un gardien de Val-David.


Émile


Joséphine, l’épouse de Ménasippe, meurt en juillet 1929. En décembre, Ménasippe vend ses terres à Émile, qui vient de se marier. La vente inclut la maison, toute la récolte, les instruments d’agriculture et les animaux de toutes sortes. Le prix est de 3000 $, mais il n’aura à payer que 100 $ par an, sans intérêt, à débuter l’année suivante. Ménasippe demeurera dans la maison d’Émile jusqu’à sa mort, en 1946.

 

Émile vend une petite parcelle sur le bord de la rivière en 1931 puis, comme son frère, une longueur de 11 arpents à Miss Jo en 1935.

 

L’année suivante, il achète d’Eustache de Repentigny le lot # 7 qu’Hercule Cheval avait donné en 1894 à son fils Wilfrid. Le clerc-notaire avait écrit Chevalier sur le contrat de donation et avait dû biffer « ier » dès qu’on lui eût indiqué son

erreur. Wilfrid avait ensuite vendu en 1901 à la famille de Repentigny.


Émile Forget et Marguerite Bohémier au mariage de leur fille Lucille, en 1952. Collection Lise Forget
Émile Forget et Marguerite Bohémier au mariage de leur fille Lucille, en 1952. Collection Lise Forget

 















LA SEIGNEURIE DES MILLE-ÎLES


Émile Globensky, seigneur de Saint-Eustache, était devenu propriétaire de la Seigneurie des Mille-Îles par la succession de sa mère Virginie Lambert Dumont, épouse de Charles-Auguste Maximilien Globensky et en vertu de l’acte de partage ou de transport des biens de ce dernier.

 

Émile est décédé à Los Angeles en 1926 et, en janvier 1931, son épouse Blanche Wilson Globensky et son fils Richard Dugue Globensky héritent des rentes seigneuriales. Les 12 lots de Sainte-Adèle et les 27 lots de la Côte Saint- Gabriel dans la paroisse de Saint-Sauveur ont une valeur capitalisée totale de 1523 $. Les rentes annuelles, calculées au taux de 6%, s’élèvent au total à 91,38 $.

 

Dès février 1931, Blanche et Richard veulent toucher le capital de leur héritage (le seul bien légué par Émile) et vendent les rentes pour un montant de 1350 $ à Joseph Bertrand, bourgeois de Saint-Sauveur. Le notaire Aldéric Sigouin, de Saint-Jérôme, qui a officié les deux actes précédents, demande au notaire Joseph Chevalier, de Saint-Sauveur, de signifier la cession des rentes seigneuriales :

 

« Je me suis, le dimanche 22 février et le premier mars 1931 étant 2 dimanches consécutifs, transporté à la porte de l’église paroissiale de Saint-Sauveur-des-Monts, après le service divin du matin où là et alors j’ai donné à haute et intelligible voix lecture de l’acte de vente et transport des rentes seigneuriales par Dame Blanche Wilson et Richard D. Globensky à Joseph Bertrand»

 

« Et toujours à la même réquisition, les dimanches 26 avril et 3 mai de l’an 1931 étant 2 dimanches consécutifs, me suis transporté à la porte de l’église Saint-Joseph de Mont- Rolland…»

 

En 1941 et 1942, le Syndicat National pour le rachat des rentes seigneuriales réglait avec les seigneurs. Les ex-censitaires ont payé une taxe spéciale à la ville de Mont-Rolland jusqu’en 1970.


JOSÉPHINE HARTFORD


Petite-fille et héritière du fondateur de la chaîne A&P, fille et héritière du fondateur et propriétaire des amortisseurs Hartford, Joséphine Hartford est une grande sportive, championne de tennis, pianiste de concert, pilote d’avions, propriétaire d’un voilier et de chevaux de course… Son ami. le marquis Nicolas Degli d’Albizzi, avait déjà acheté les terrains de la veuve Constantineau dans la paroisse de Saint- Sauveur, au bout du trécarré. Il la convainc d’acheter des terres au Mont Gabriel, d’y construire un Club et, très important, une piste de bob-sled, étant lui-même un adepte et champion en la chose. Ainsi, en 1935 et 1936, elle achète une portion des terres # 1 à 7 :

 

Lot # 1 :   toute la partie située entre le trécarré et la route 11, qui passait en 1928 entre les maisons et la rivière et qui venait d’être reconstruite en arrière des maisons,

Lots # 2, 3, 4 du trécarré au pied de la montagne,

Lots # 5 et 6 une longueur de 11 arpents. Émile et Albert pourront traverser la parcelle vendue pour se rendre au fond de leur terre, mais devront faire attention de ne pas endommager la piste de bob-sled.


Terres acquises par Joséphine Hartford dans Sainte-Adèle en 1935 et 1936
Terres acquises par Joséphine Hartford dans Sainte-Adèle en 1935 et 1936

MONT GABRIEL RESORT ET H. J. O’CONNELL


En décembre 1941, Joséphine Hartford vend toutes ses propriétés au club privé Mont Gabriel Resort (MGR). En 1942, MGR achète de Émile une emprise de 30 pieds de largeur et d’environ 1690 pieds de longueur pour construire un chemin entre la voie publique et ses terrains.

 

Les propriétés de MGR se retrouvent dans les mains de H. J. O’Connell en

janvier 1952.


Le même mois, l’entrepreneur René Laberge achète de Albert les lots # 3, 4 et 5, avec les deux maisons et bâtisses, au prix total de 14 000 $. Il les revend à O’Connell en décembre 1953 pour bonnes et valables considérations que le vendeur reconnaît avoir reçues de l’acquéreur.


En juillet 1953, O’Connell achète de Émile les parties résiduelles des lots # 5 et 6, pour un montant de 42 500 $.


Les Forget avaient vendu toutes leurs propriétés au Mont Gabriel.


Le Mont Gabriel en 1950. On remarque la nouvelle Route 117, en bas à droite et le chemin du Mont-Gabriel, sur le lot # 7, à droite de chez Émile.
Le Mont Gabriel en 1950. On remarque la nouvelle Route 117, en bas à droite et le chemin du Mont-Gabriel, sur le lot # 7, à droite de chez Émile.

SITUATION ACTUELLE


La photo aérienne de 2004 montre que ce secteur est maintenant traversé par la Route 117, à droite, et par l’Autoroute 15. On voit un résidu de la Route 11 au pied des lots # 1 et 2 (chemin de la Rivière-à-Simon) et entre la 117 et la 15, sur les lots # 4 à 6 (rue des Mélèzes).


La plus grande partie des lots # 1 à 7, du côté ouest de l’autoroute, est intégrée dans le complexe du Mont Gabriel. Le long de la rivière à Simon, sur le lot # 3, les terrains riverains vendus par Émile sont devenus le Spa Bagni. La zone entre la 117 et la rivière à Simon est demeurée intacte, mise à part l’usine d’épuration de la Ville de Sainte-Adèle.

La maison de Magloire Forget, au coin sud-ouest de la Route 117 et du chemin du Mont-Gabriel, qui logeait une ébénisterie, a été déménagée en 2008 au bout de la rue de l’Orée des bois (voir Photo 1 en annexe, page19). On peut encore voir à l’emplacement original les fondations de la maison et la fameuse grange avec l’inscription

« SKI » sur le toit.



La maison qu’avait occupée Rodrigue sur le lot # 1 a été déménagée de quelques mètres sur la rue Brazeau (Photo 2 en annexe, page 19).


La maison d’Albert est demeurée au même emplacement, sur la rue des Mélèzes (Photo 3 en annexe, page 19). Celle qu’il possédait sur le lot # 3 a été déménagée sur le chemin privé du Spa Bagni, lorsque l’autoroute a été construite (Photo 4 en annexe, page 19).


Photographie aérienne de 2004.
Photographie aérienne de 2004.

LA DESCENDANCE DE MÉNASIPPE ET JOSÉPHINE


Ménasippe a été beaucoup plus prolifique que son père. Joséphine Legault et lui ont eu 13 enfants. Ménasippe junior et Doralice sont décédés en 1899 à l’âge de 4 et de 2 ans. Les 11 autres leur ont donné 72 petits-enfants, sans compter ceux qui sont décédés en bas âge.


DENIS FORGET


Fils de Rodrigue, Denis est né en 1932 et a commencé à travailler au Mont Gabriel à l’automne de 1951. En 2002, l’Association touristique des Laurentides lui décernait le Prix de l’employé touristique de l’année, mention « Couronnement de carrière », au Gala des Grands Prix du Tourisme Desjardins Laurentides.

 

En 2004, la Chambre de commerce et de tourisme de la Vallée de Saint-Sauveur lui rendait aussi hommage pour « sa capacité à accomplir ses tâches, son attitude au travail, son travail d’équipe, sa communication, sa disponibilité, son initiative, sa courtoisie et sa gentillesse ». Même hommage de la part de l’organisation Mont Saint-Sauveur : « Employé des Stations de la Vallée depuis des millénaires… Denis n’est pas seulement celui qui est bon pour raconter des histoires… il en fait partie ».

 

Si vous skiez au Mont Gabriel durant la fin de semaine, c’est lui qui prendra soin de vous assembler par groupes de quatre pour accéder au télésiège qui porte son nom (Photo 5 en annexe, page 19). Mais à force de parler à tout le monde et de raconter ses histoires, il perd quelquefois le contrôle de la situation et c’est un beau fouillis qui se développe dans l’aire d’approche. Personne ne s’en est jamais plaint…

 

C’est là que j’ai connu Denis, il y a quelques années, en faisant du ski. On s’était probablement vus dans les années 50, quand mon Collège y organisait des excursions. C’est là que je le revois encore toutes les fins de semaine. C’est lui qui m’a initié à l’histoire du mont, à celles de Ménasippe, de Rodrigue, d’Émile et d’Albert. C’est lui qui me fait visiter et me raconte Mont-Rolland. On fêtera l’automne prochain ses 60 ans au Mont Gabriel. Auparavant, il avait travaillé 7 ans au centre de ski du Grand-Élan.


Merci Denis !

Pierre Dumas, 28 février 2011


LM-118-10


Enfants et petits-enfants de Ménasippe et Joséphine Source : Lucille Forget
Enfants et petits-enfants de Ménasippe et Joséphine Source : Lucille Forget


 
 
 

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