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Le saut à ski

Une des deux techniques du ski nordique


Par René Bauset


Notre histoire du ski date seulement du début du vingtième siècle avec l'aiTivée en 1905 du Montréal Ski Club (MSC) par train au Château d'Ivry. Les skieurs étaient chaussés de skis longs de trois mètres afin de se rendre en randonnée à Shawbridge (Prévost) par les terres enneigées.


Ces skieurs étaient aussi adeptes des sauts car pour se qualifier dans les classes de compétition, les membres devaient accomplir des sauts en plus des techniques de ski de fond. Le MSC a fait ses débuts sur le Mont-Royal en construisai)t un petit tremplin près de l'avenue du Pasc laquelle servait parfois à l'arrivée des courses de fond.


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L'activité principale du MSC était le saut. En 1922, le club déménagea du Mont-Royal au nouveau clubhouse à Côte-des-Neiges. Le nouveau tremplin avait trois pieds plus hauts et quarante-cinq pieds moins longs que celui du Mont-Royal ce qui permettait une plus grande vitesse. La chute était plus longue et plus à-pic.


... Le saut à ski


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La bonne technique qui est encore valable aujourd'hui est le choix du fart selon la qualité de la neige afin d'aller le plus vite possible en se lançant dans les airs au bout du tremplin et en se penchant sur les skis tout en gardant les bras stables. L'atterrissage est en virage télémark pour ne pas se trouver dans la foule de spectateurs.



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... Le saut à ski


L'évolution des sauts.


La popularité du spectacle des sauts a duré une trentaine d'années, mais en 1937, on rapportait le déclin du sport, dû en grande partie à la participation grandissante de la descente et du slalom.


On essaya de poursuivre l'activité à Montréal après la faillite du MSC en formant la« Côte-des­ Neiges Ski Jump Association» avec l'aide de cinq clubs de ski. Le tremplin fut reconstruit en 1938 afin d'exécuter des sauts de 50 mètres.


Dans les Laurentides, les clubs de ski pratiquant les techniques nordiques construisirent plusieurs tremplins. Le Viking a monté celui à l'Alpine Inn, deux à Christieville dont un de 60 mètres et un à Morin-Heights où il y avait déjà celui du Bellevue. Les Redbirds avaient leur tremplin à Saint-Sauveux ainsi que celui des Nymarks à la Côte 70. Cochand en avait deux à Sainte-Marguerite, le Big Hill à Shawbridge; Mont-Gabriel et plusieurs autres côtes avaient également leurs petits tremplins. Il y avait aussi des sauts à Québec, en Gatineau, à Trois-Rivières et à Montebello.


Tremplin sur la terre de Adélard Marin vers 1935 ou Le club Hobo organisait les concours de sauts. Un remonte-pente à câble pris place en 1938 afin de transfonner cette piste à la côte 80 de Sainte-Adèle. Tableau de Théo Huot...
Tremplin sur la terre de Adélard Marin vers 1935 ou Le club Hobo organisait les concours de sauts. Un remonte-pente à câble pris place en 1938 afin de transfonner cette piste à la côte 80 de Sainte-Adèle. Tableau de Théo Huot...

Nos premiers sauteurs


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En 1916, Émile Cochand a acheté une ferme à Sainte-Marguerite afin d'accueillir les Montréalais avides du sport dont le ski nordique. On le voit ci-dessus enseigner à un membre du Montreal Ski Club devant l'auberge, laquelle a brûlé en l 919.
En 1916, Émile Cochand a acheté une ferme à Sainte-Marguerite afin d'accueillir les Montréalais avides du sport dont le ski nordique. On le voit ci-dessus enseigner à un membre du Montreal Ski Club devant l'auberge, laquelle a brûlé en l 919.

La photo - en 1922 nous montre une plus grosse plate-forme structure devant le nouvel hôtel. Au premier plan, Louis Cochand et sa sœur aînée Yvonne apprennent de leur père le virage télémark.
La photo - en 1922 nous montre une plus grosse plate-forme structure devant le nouvel hôtel. Au premier plan, Louis Cochand et sa sœur aînée Yvonne apprennent de leur père le virage télémark.
Le fils cadet Pierre Cochand s'intéressa aux sauts de ski. On le voit recevant un trophée de Fritz Techannen, champion de sauts, un Suisse engagé comme directem de l'école de ski en l 949. Fritz a construit un saut où on pouvait sauter jusqu'à 140 pieds.
Le fils cadet Pierre Cochand s'intéressa aux sauts de ski. On le voit recevant un trophée de Fritz Techannen, champion de sauts, un Suisse engagé comme directem de l'école de ski en l 949. Fritz a construit un saut où on pouvait sauter jusqu'à 140 pieds.

La technique évoluait en se penchant plus sur les skis. Mais pour une bonne forme, les skis devaient être parallèles.
La technique évoluait en se penchant plus sur les skis. Mais pour une bonne forme, les skis devaient être parallèles.

 

J'ai photographié Pierre en 1954 alors qu'il se préparait à la Côte Bellevue de Morin-Heights. Les skis de 7 pieds étaient en bois laminé avec 3 rainures.
J'ai photographié Pierre en 1954 alors qu'il se préparait à la Côte Bellevue de Morin-Heights. Les skis de 7 pieds étaient en bois laminé avec 3 rainures.

Les Entreprises Basler ont acheté en 1954 la Côte Bellevue avec la plate-forme à sauts à ski et l'ont opéré jusqu'en 1993. Mais le tremplin s'écroula dans les années '60 et ne fut pas reconstruit.

 

Photos collection G. B. Basler.
Photos collection G. B. Basler.
Charles Vasesha fut commandité par les chemins de fer Canadien Pacifique pour enseigner le ski au Québec. Il arriva avec un bagage impressionnant dont le championnat européen de 207 pieds obtenu en 1915 à Klosters.
Charles Vasesha fut commandité par les chemins de fer Canadien Pacifique pour enseigner le ski au Québec. Il arriva avec un bagage impressionnant dont le championnat européen de 207 pieds obtenu en 1915 à Klosters.

Il faisait des démonstrations de sauts d'un tremplin sur la Côte des Glacis ou il tentait de battre son propre record européen. Durant le carnaval, il donnait des leçons de ski gratuitement aux participants qui fréquentaient le Château Frontenac.


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Sa fiancée suisse l'a rejoint à Montréal en 1922 et il poursuivit sa carrière dans le monde du ski en enseignant dans les écoles et collèges anglophones des Cantons-de-!' Est et en administrant pendant vingt ans le département de ski au grand magasin Henry Morgan à Montréal.


Un des propriétaires, M.Bartlett Morgan, a été un bâtisseur de notre ski par son dévouement à l'Association canadienne de ski amateur, le mouvement olympique, et la formation de l'Alliance canadienne des moniteurs de ski (CSIA).

 

L'ancêtre du CSJA était le Canadian ski school fondée en 1937 et M. Vasesha fut l'un des huit instructeurs certifié choisit par l'école. Il continua d'enseigner le ski jusqu'à sa mort d'une crise cardiaque en 1950.


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