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La vie ancestrale

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Implantation des premiers colons 1


Suivre les premiers colons à travers les régions montaneuses laurentiennes est très difficile faute de documents authen­ tiques.


«Nous n'avons pu retracer le lot du tout premier colon, mais, apparemment, les premières brèches furent ouvertes dans la partie du lac Marois.


Parmi les plus vieilles familles ayant fait souche au lac Marois, il faut citer: ThéophileGuindon2, Antoine Paquin, Léon Raymond, Orphir Demers3 et un certain monsieur Fournel. Au nord du lac, Théophile Guindon, père est considéré comme l'ancêtre de l'endroit et le parrain du lac Guindon situé non loin du lac Marois.


Au lac Marois


«Dans la partie sud, le premier colon semble avoir été Antoine Paquin, père, originaire de l'He Bizard. En 1850, il vint d'abord se choisir un loti son beau-frère Baptiste Lafrance l'accompagnait. Les préparatifs terminés, il y conduisit son épouse, Marguerite et ses trois premiers enfants : Augustin, Félix et Alexandre.


Un comité, Album souverùr de Saint-Sauveur-des-Monts, 1853-1953, pp. 17-2A.


Aurait acquis le lot 132 dans la côte Saint-Godfroy. En 1887, Joseph Raymond était propriétaire de ce même lot. Théophile Guindon épousa Henriette Hussereau qui décéda le 23 mai 1910, à l'âge de 58 ans.

 

Propriétaire des lots 120 et 121 dans la côte Saint-Godfroy. En 1885, il avait cédé le lot 121 à son fils, Félix. Trois fois, il fut élu membre du Conseil municipal où il siégea pendant près de neuf ans. Il épousa Théotiste Legault et décéda le 5 septembre 1903, à l'âge de 76 ans. C'est l'ancêtre de l'époux se du rédacteur de nos Cahiers.



Les deux derniers, Antoine et Julie (plus tard Mme Demers) naîtront au lac Marois. Ce pion­nier, qui a défriché le lot portant le # 33 sur l'ancien cadastre de la seigneurie et le # 109 sur le cadastre actuel, est décédé à l'âge de 94 ans, en novembre 1912. Ses cendres reposent dans le nouveau cimetière paroissial 4.


Au lac Millette5


«Au lac Millette, Paul Filion aurait fait la première trouée vers 1843. "Mon grand-père, racontait Hormidas Filion, vint s'établir au lac Millette sur le lot 258 dans la côte Saint-Lambert. Du lac Marois, il s'était rendu au lac Millette, en suivant à pied un sentier à travers le bois. Là, après avoir défriché un petit «désert» et s'être bâti un petit «chantier», il retourna, au bout d'un an, à Sainte-Thérèse, sa paroisse natale, se maria puis revint occuper son lot». L'un de ses fils, Louis6, quatrième enfant de la famille, est décédé à Saint­ Sauveur en 1905, à l'âge de 56 ans.


Dans la côte Sainte-Elmire


«Au dire de leurs descendants, les familles Pagé, Paiement et Benoît, Jean-Baptiste Desjardins est venu s'établir à Saint­ Sauveur à l'époque des troubles de Saint-Eustache. Pacifique, il fuit le théâtre de la rébellion pour chercher le calme et la sécurité dans nos montagnes.


Jean-Baptiste Desjardins prit un lot dans Sainte-Elmire7. Un document de famille indique que les premiers enfants de cette nombreuse famille furent baptisés à Ste-Scholastique, paroisse d'origine. À partir de 1840, bien qu'installés sur notre territoire, ses autres enfants furent baptisés à Saint-Jérôme. La paroisse de Saint-Sauveur n'était pas encore fondée.


Jean-Baptiste Desjardins posséda très certainement une terre dans la montée Saint­ Lambert puisqu'on le reconnaît comme l'un des deux donateurs de terrains cédés à la mission de la Circoncision 8.


En plus de Jean-Baptiste Desjardins, Magloire Pagé9, Augustin Goyer dit Bélisle, Louis   Alary10   et   Pierre Filiatrault11, sont vraisemblablement les premiers olons de ce rang.


À la rivière Simon12


Jean-Baptiste Paradis défricha la terre de Roméo Benoît à la rivière Simon. «Saint-Sauveur était couvert de bois quand il arriva ici», rapporta un de ses descendants. Une des filles de M. Paradis, devenue plus tard Mme Damase Paiement, qui affirmait avoir demeuré toute sa vie à Saint-Sauveur, est morte en 1913 à l'âge de 94 ans. Même si elle pouvait n'avoir que deux ou trois ans à l'arrivée de son père, à la rivière Simon, son témoignage a toujours une valeur de témoignage. Isaac Constantineau13 partage, avec les Paradis, le droit d'aînesse.


Jusqu'en 1932, les corps des défunts étaient inhumés dans le cimetière qui longeait l'église du côté est et s'étendait derrière la sacristie.

 

5 Nom donné en souvenir des pionniers Joseph et Pierre Millette.

 

6 Un autre de ses fils, Olivier exploita la terre paternelle qu'il agrandit en acquérant le lot 259.


7  Probablement l'un des lots Zlh, 227 ou 228 enregistrés au nom de son fils en 1885.


8 Le contrat de donation a été signé le '2f:, décembre 1850, à Saint-Jérôme, devant le notaire Joseph Filiatrault. Moïse et Jean-Baptiste Desjardins firent don d'un terrain de deux arpents de largeur par quatre arpents de profondeur, pour l'érection d'une église (1853- 1953).

 

Arrière-grand-père de Jean Pagé, directeur du service de police de Saint-Sauveur-des­ Monts et de :MM. Bernard et Philippe Pagé propriétaires de la boulangerie Pagé sise sur l'avenue de l'Eglise. D'abord établi sur le lot 219 ou 220, Magloire agrandit très tôt son domaine comme en font foi les registres de perception de taxes de l'époque qui le reconnaissent propriétaire des lots 216, 217,

219 et 220. Pendant 9 ans, il fut élu conseiller municipal. L'un de ses fils porta son prénom.

 

10 Originaire de Saint-Janvier, le 20 juillet 1841, dans l'église de Saint-Jérôme, il épousa Cécile Imbault. Ils vinrent s'installer dans la côte Sainte-Elmire, sur le lot 244 qu'il vendra plus tard à Vital Léonard. Il acquit le lot 335 dans le chemin Saint­ Lambert où il éleva sa famille. Pendant 4 ans, il occupa un siège au Conseil municipal.

 

11 Probablement établi sur le lot 234 ou le lot 235 dans la côte Sainte-Elmire, non loin du petit lac Saint-Denis.

 

12 Très couramment, on dit aussi "rivière à Simon". La brochure souvenir du 125e anniversaire de Morin Heights rapporte: "Quelque peu avant 1850, le gouvernement provincial dépêchait une petite équipe dirigée par un ingerueur dénommé Morin, pour étudier ce coin des Laurentides. M. Morin engage comme guide M. Simon, un indien natif d'Oka. La rivière qui sillonne paisiblement notre ville porte son nom «la Rivière à Simon», et le village prend le nom de l'ingénieur».


13 Serait arrivé à Saint-Sauveur vers 1850 où il acquit le lot 417 dans la côte Saint-Gabriel. Sur sa propriété, il exploita un four à chaux.


Au Grand Ruisseau (côte Saint-Lambert)


«M. Adolphe Bélanger14, en s'appuyant sur des copies de contrat précieusement conservées dans ses archives de famille, fournit des renseignements précis. M. Lambert Bélanger, père, originai­re de la côte Saint-Pierre, paroisse de Saint-Janvier, acheta, en 1848, sa première terre de Pierre Laurin. À son arrivée au Grand Ruisseau (côte Saint-Lambert) probablement sur le lot 322, il était déjà marié à Olivine Beauchamp. Ils avaient alors un enfant. Un autre de ses fils, Grégoire, est né à cet endroit en 1850.


À la rivière du Nord


Parmi les premiers occupants de la rivière du Nord, on compte Basile Clouthier15, Vital Mathieu16, Raphaël Paqueffe , Adélard Forget18 et Jean-Baptiste Beaulne. Dès 1855, le rôle d'évaluation de Saint-Sauveur fait état de 17 propriétaires19 dans le hameau de Piedmont.


Voilà, quelques jalons sur le défrichement du sol de Saint­ Sauveur. Malheureusement, il ne nous est pas possible de fixer l'endroit précis où s'établirent tous et chacun des premiers colons.


Ajoutons, sans ordre de préséance, les noms suivants, rappelés par les anciens ou cités aux premières pages des archives religieuses.


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Tous ceux-là étaient fils de cultivateurs. D'un courage héroïque, armés d'une hache, ils s'avancèrent dans nos montagnes pour y faire de la «terre neuve».


Qui, à Saint-Sauveur, n'a pas un lien quelconque avec les familles Alary, Aubry, Forget, Guindon, Léonard ou Pagé?


Rien d'étonnant puisque ces trois familles comptent parmi les plus grosses descendances de not paroisse. À titre d'information, nous avons retracé, pour vous, des descendants des Alary, Aubry, Forget, Guindon, Léonard, Pagé. Cela pourra vous permettre de compléter vos notes généalogiques ou de découvrir quelques-uns des multiples personnages qui ont façonné notre histoire. Nous aurions aimé vous présenter les autres générations de ces familles. L'espace et le temps nous ont manqué. Les renseignements qui manquent, pour les mariages par exemple, ne signifient pas que cette personne ne s'est pas mariée; quand nous en étions certains, nous avons inscrit «célibataire». Compléter ces tableaux, voilà donc une suggestion pour les amateurs de généalogie. Les pages de nos cahiers vous sont toujours disponibles.


Notre but n'était d'ailleurs pas de faire la généalogie complète de ces familles, mais bien d'en faire une esquisse.  Il peut s'être glissé quelques erreurs ou quelques oublis. Si tel est le cas, nous nous en excusons et comptons que vous nous le ferez savoir pour que les corrections soient apportées.


Charles St-Maurice


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