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DIAPORAMA : SAINT-SAUVEUR SE SOUVIENT

Propriété de la Société d'Histoire des Pays-d'en-Haut


Collaboration : Album du centenaire en 1953 par Mgr Louis Forget André Joncas, Louis Bouffard


Recherche et documentation par Cyprien Lacasse et Victor Lavoie Classement des photos : André Tison



1- Le patrimoine, c'est tout ce qui nous reste du passé et tout ce qui nous vient de lui. Saint-Sauveur se souvient de son passé, des premiers colons qui ont pratiqué des trouées dans la forêt, de la vie, des coutumes et du langage de ses premiers habitants, des maisons bâties pièce sur pièce, des métiers pratiqués par les pionniers, des membres du clergé et des religieuses enseignantes, des premières institutrices qui se sont dévouées pendant de nombreuses années auprès de la gente écolière de nos milieux.


2- Le patrimoine, c'est nous qui le fabriquons actuellement, puisque, pour ceux et celles qui vivront dans cent ans, dans cent cinquante ans, notre présent sera alors devenu leur patrimoine.

3- Le premier défricheur, venait de Sainte-Scholastique, c'était Jean-Baptiste Desjardins marié à Émélie Marcotte. Il défricha un lot dans le rang Saint­ Elmire qui allait devenir la Montée Saint-Elmire, au sud de la paroisse de Saint-Sauveur.

Leurs premiers enfants furent baptisés à Sainte-Scholastique et, à partir de 1840, les autres enfants furent baptisés à Saint-Jérôme, leur paroisse d'appartenance. Ainsi se confirme la tradition orale et écrite que les premiers colons vinrent s'établir sur le territoire à l'époque des troubles de 1837-38.

Gens besogneux et pacifiques, ils voulurent, comme le disait Cyprien Lacasse, fuir le crépitement de la mitraille et chercher la sécurité de nos montagnes. Notre fondateur, Jacques Gouin, plus nationaliste encore, se souvenait surtout de ceux qui, après les événements, sont venus pour se faire oublier...


4- Une deuxième famille de défricheurs, s'établit à la rivière Cimon 4 sur la terre, par la suite, longtemps occupée par les Benoît, descendants de Jean-Baptiste Paradis. Nous croyons qu'aujourd'hui, c'est le domaine Saint-Sauveur. Ils se nommaient Jean-Baptiste Paradis qui devait décéder en 1906, et son épouse, Josephte Beauchamp, née en 1824 et qui devait décéder en 1908, âgée de 84 ans.


4 Cimon, l'orthographe figurant sur la carte officielle du Gouvemement


5- Les familles Pagé, Paiement et Benoit sont issues des deux familles précédentes. Ainsi Magloire Pagé, décédé en 1946, à 93 ans, avait épousé Alvine Desjardins qui, elle, était décédée en 1904.


6- La maison pièce sur pièces était la seule possible pour les premiers occupants qui arrivèrent à travers la forêt. Ils bâtirent leur abris avec des troncs d'arbres équarris à la hache et aux angles joints en queues d'arondes. Venu souvent avec le plus vieux des garçons, le chef de famille, aussitôt le toit posé sur la maison, allait chercher la femme et les autres enfants.


7- La maison finie en planches, surtout en larges planches de pin fut possible quand, la première misère surmontée, on pouvait prendre le temps de scier sur le long, avec des godendards efficaces, les arbres magnifiques qu'il fallait abattre pour faire la terre neuve. Plus tard, la venue de moulins à scie facilitera les choses.


8- La Diable prend sa source au lac Tremblant, coule vers le sud, passe à Saint- Jovite, puis se jette dans la rivière Rouge à la hauteur de Bréboeuf. Elle fait partie de l'imaginaire de notre milieu, non seulement parce que Claude-Henri Grignon en a souvent parlé dans ses Belles Histoires, mais parce qu'elle attirait les gens de notre milieu pour la chasse et la pêche et que plusieurs jeunes de nos familles s'y sont installés. Malgré les blessures que lui a infligé la civilisation, elle a gardé, du moins partiellement, son aspect sauvage, son cachet un peu mystérieux et son allure parfois endiablée, con1me en témoignent ses rapides tumultueux.


9- La belle nature laurentienne est faite d'air pur, de paysages inoubliables. C'est le calme, le repos, la senteur des résineux, la sécurité. Nous qui habitons ce coin de paradis sommes devenus sinon insensibles, peut-être plus ou moins indifférents à toutes ces merveilles que les touristes nous envient.


10- Le premier curé fut l'abbé Julien Gédéon Watier qui avait exercé son ministère à Saint-Jacques et à Saint-Calixte. Le 3 août 1853 l'archevêque de Montréal, dont le diocèse s'étendait dans nos terres nouvelles le nomma curé de la paroisse de la Circoncision, à Saint-Sauveur-des-Monts. Jusque là, la petite chapelle était une déserte d'abord de la paroisse de Saint-Jérôme puis de la paroisse de Sainte-Adèle. Cette date devient l'année repaire pour nos anniversaires et 2003 sera l'année du cent cinquantième anniversaire. Espérons que ces célébrations auront tout l'éclat du centenaire de 1953 et du cent vint-cinquième anniversaire de 1978-79.


11- La première église et le premier presbytère furent, comme on peut s'y attendre, des constructions de bois. Le presbytère devait brûler en 1956, frappé par la foudre.


12- Alexandre Bélisle et son fils Honorius furent de ces cultivateurs qui, à bout de bras, reculèrent la forêt pour bâtir et cultiver, en travaillant sans relâche du levé du soleil à la tombée de la nuit.


13- François-Xavier Cloutier fut le premier marchand général. Le marchand général était un homme influent, marquant, débrouillard et entreprenant, pas toujours très instruit, il avait la bosse des affaires. Il accaparait tous les genres de commerce, ayant inventé, en quelque sorte la formule très moderne de nos centres commerciaux du tout sous le même toit. Son magasin était situé sur l'emplacement qui allait recevoir le restaurant Carlo, devenu Piezaiolo puis Bentley's. Sur cette photo figurent aussi Hervé Beaulieu, P. Charron, Louis Cloutier, Reine-Aimé Cloutier, François-Xavier Cloutier en chemise blanche, Adonias Desjardins, Jean-Baptiste Lafleur, Wilfrid Cloutier, Arthur Leblanc, le colosse forgeron Louis Ratelle, et R. Beaulieu.


14- Le livre de compte de Télesphore Gauvreau en 1879 fut trouvé en 1969 dans une poubelle. Nous devons sa conservation à Michel Goyer qui était alors au service de la Municipalité de Saint-Sauveur. Télesphore Gauvreau est le gendre du premier marchand général, François-Xavier Cloutier.

La lecture de ce document révèle bien des choses du passé comme le degré d'instruction des gens, la méfiance de certains acheteurs envers le marchand

général, la pauvreté extrême qui régnait alors, la prudence du marchand général envers certains clients, le troc qui se pratiquait couramment, le coût, surprenant pour nous , des aliments et des marchandises diverses : une douzaine d' oeufs, 0,12$, une belle paire de bottines boutonnées, 1,25$, un chic complet bleu-marine pour hommes 10,50$, un beau chapeau garni pour dame 1,75$.


15- La fromagerie du Grand Ruisseau était la propriété de Grégoire Bélanger. Sur la photo on reconnaît Aimé Provost, Albert Lessard, Eugène Bélanger, J. Maillé, Adolphe Bélanger, Paméla Lafantaisie, Arthur Cyr, Alcide Prévost, Louis Conway, Jules Bélanger, Joseph Léonard, Télesphore Beaulieu. Et dans les voitures, Freddy Léonard, un fils de Michel Prévost, Alphonse Piché, une dame dont nous ne savons pas le nom, Mme Alphonse Léonard, Xavier Brière et Joseph Provost.


16- Du rang Saint-Elmire, cette photo d'une famille dont nous n'avons pas le nom. Six filles et quatre garçons voilà bien une ribambelle d'enfants et nous ne savons pas s'ils y étaient tous... Bien des choses à remarquer: la belle ligne oblique que dessinent les dix enfants, les vêtements des enfants, la carrure de la mère, les coiffures des filles, la maison elle-même avec sa contre-porte formant un panneau plein...


17- Marceline Prévost tourne le rouet. Cette femme de colon connaissait bien le rouet et le métier à tisser outils indispensables pour la survie de la famille. L'épouse d'Alexandre Paquette (1838-1924) sur cette photo prise en 1922, montre son talent qu'elle exercera au moins jusqu'à quatre-vingt-quatre ans bien sonnés.


18- Le son du rouet qui ronronne à longueur de journée est partie intégrante du souvenir que les anciens gardent de leur maison paternelle, c'est pour cela

que même un rouet de musée et un rouet de salon rappellent l'histoire et le patrimoine.


19- La tricoteuse nous est inconnue, elle peut plus facilement symboliser toutes ces heures passées à confectionner chaussettes, gants et mitaines... Ici le carré formé par les broches à tricoter font penser qu'il s'agit de chaussettes (de paire de bas comme on disait alors). Remarquer la balle de laine au creux du tablier et le mari au repos...


20- Le camping Kanawana était populaire dès 1920. Bruno Chartier transporte des pierres. Les clients étaient surtout anglophones, le club, situé au sud de Saint­ Sauveur, appartenant au YMCA. Les filles avaient aussi leur Junior League Camp au lac Larouche, au sud sud est de Saint-Sauveur.


21- Le forgeron mythique Louis Ratelle ne passait pas inaperçu. Le père de Gaston et Roméo Ratelle fut le premier forgeron du village. Sa boutique de maréchal­ ferrant est devenue par la suite le restaurant-terrasse Paco, et sa résidence, la galerie d'art de M. Laurin, époux de Suzanne Lapointe.


22- La boutique de forge était, après l'église, le lieu le plus fréquenté du village. Pendant que le robuste forgeron réparait les charrues, rafistolait les voitures, ferrait aussi bien les chevaux de trait que les chevaux de promenade, se rassemblaient les joueurs de dame, les conteurs d'histoires plus ou moins alertes, les colporteurs de nouvelles, les cabaleurs d'élection et parfois les batailleurs qui voulaient régler leurs différents devant témoins. Cette boutique deviendra le Vieux Quai.


23- Cette maison vieille de plus de cent ans, située en face de chez Gibby's, a été sauvée de l'oubli quand André Joncas, qui avait eu vent qu'on voulait la détruire, s'est empressé de la photographier.

24- La maison rose, d'après la tradition orale, aurait été décorée mais non bâtie par André Bieler, un Français, artiste à ses heures. La petite maison rose est connue de tous. S'il a peint sur sa porte un saint Christophe portant le Sauveur du monde, ce n'est pas seulement parce qu'il demeurait à Saint­ Sauveur, mais aussi parce qu'il considérait saint Christophe comme le patron des skieurs. (Deux photos)


25- La maison du Duc est une pièce d'histoire. Bâtie en 1884, cet édifice a eu une gamme surprenante de vocations. Elle sera d'abord résidence, pense Louis­ Charles Bouffard, Camille Beaulieu l'aménagea en hôtel qui fut plus tard opéré par Pacifique Rhéaume puis Joseph Ouellette. Elle devint pendant quelques années la pension Plouffe. En 1911, la commission scolaire acheta la bâtisse et la transforma en école primaire et en résidence pour les religieuses, Filles de la Sagesse, qui y dispensèrent l'enseignement jusqu'en 1920, année de leur départ de Saint-Sauveur. La bâtisse fut alors achetée par le marquis

d' Albizzi qui en fit une pension huppée, fréquentée surtout par des

Américains. En 1939, à la déclaration de la seconde guerre mondiale, le marquis d'Albizzi disparaît. Son cousin, le duc Dimitri de Leuchtenberg de Beauharnais acheta la propriété et la maison ne tarda pas à être désignée comme la Pension du Duc. Le 27 décembre 1972, le duc Dimitri meurt des suites d'une chute qu'il fait en dégageant le toit de la Pension. En 1979 Ben Benoit et son épouse achètent l'immeuble et le transforment de nouveau, cette fois en relais de haute gastronomie : Le Duché. Malheureusement, en 1983, le feu détruit l'édifice et on y a aménagé depuis les Promenades Saint-Sauveur.


26- Une des plus anciennes maisons de Saint-Sauveur, qui, au moment de la photo, appartient à Omer Charron. Construite au Grand Ruisseau, elle fut défaite puis reconstruite avec les mêmes matériaux sur l'emplacement qu'elle occupe aujourd'hui sur la rue Principale en face de la rue Saint-Jacques. Souvent

transformée, on l'a aujourd'hui ramené à son apparence première sur le bois équarri. Elle a eu ses heures de gloire comme restaurant le Charbon de Bois.


27- La petite maison bleue, ne peut rivaliser avec la maison Rose, mais elle est bien connue. C'est probablement la deuxième plus ancienne maison du village. Mais elle a été tellement transformée au cours des ans qu'elle en a perdu son cachet d'authenticité. Elle se trouve sur la rue Principal, voisin de la montée qui conduit à l'école Saint-Édouard devenue l'école de La Vallée. C'est un monsieur Allaire qui demeurait alors sur la rue Principale dans l'édifice où monsieur Fournelle a tenu le magasin de tapis et où on trouve maintenant Christopher Video. Quand on parle aux anciens de cette maison bien des histoires surgissent... (Deux photos)


28- Le restaurant Le Vallon a eu beaucoup d'occupants. Bâti par Ernest Aubry de Morin Heights, tenu successivement par Joséphat Alary, Clovis Desjardins, Ernest Bastien, Léo Blanchard, l'édifice est devenu la Pharmacie Pesant­ Lamarche. Après des rénovations majeures, c'est ensuite devenu un magasin de linge et un espace de bureaux. Le cachet ancien est perdu vers 1950.


29- La bâtisse du marché IGA a toujours eu une vocation commerciale. Son premier propriétaire était Adélard Chartier, le père de Marcel Chartier qui opéra aussi le commerce puis le vendit. On y a longtemps trouvé un service de location d'outils.


30- La Caisse populaire a été bâtie en avant de la résidence d'Adélard Chartier dont on voit la cheminée à l'arrière. Endommagée par un incendie, elle a été rénovée.


31- La rue Aubry honore Wilfrid Aubry cultivateur qui y avait construit des maisons et possédait des terrains. Il était le père de Gérard Aubry, propriétaire de l'hôtel Saint-Sauveur puis de l'hôtel Bachus. Aujourd'hui, après un gros incendie, on a rebâti l'hôtel des Amériques.


32- La maison carrée au nom pas particulièrement imaginatif, comme d'ailleurs la maison rose et la maison bleue, est l'ancienne boutique de forge Beauchamp. Aujourd'hui, c'est la Crêperie de l'Église avec terrasse.


33- La maison d'Albert Forget, barbier est maintenant le site d'une agence immobilière.


34- La maison du Notaire Chevalier, située au coin des rues Principale et de l'Église est maintenant le magasin Au Coton. Entre ses vocations, elle a été le bureau de poste puis a abrité, au temps où J.-A. Bélanger était secrétaire­ trésorier, les bureaux de la commission scolaire de Saint-Sauveur.


35- La maison du Bedeau appartenait à la Fabrique qui y logeait son sacristain.

Elle porte aujourd'hui le numéro civique 17 rue de l'Église et est la résidence de Bernard Pagé qui a longtemps été boulanger. C'est une des rares maisons du centre du village qui n'abrite pas un commerce.


36- La maison Beauséjour photographiée en 1948 par André Joncas était une belle maison de style normand propriété d'Euclide Beauséjour (Euclide Punch, pour les intimes). On voit le passage à niveau à l'intersection de la rue Saint­ Denis. On se rappellera que le garage Esso de Bassecour a occupé ces lieux avant que ne s'installe le Sergaz actuel.



37- La Casserole un restaurant qui a occupé l'ancienne résidence du barbier et maître chantre tout en lui conservant son cachet qui fait son charme. Sa vocation actuelle : le Général Kiwi. (Deux photos)

38- Vue sud-ouest de la rue Principale vers 1946. On voit le restaurant du Vallon.


39- La maison Sloane de style victorien. Cette maison aux lignes élégantes et élancées appartenait au n1archand général et maître de poste Sloane. Son élégance a porté Mme O. David à en faire l'acquisition pour abrité la Villa des Érables, maison de repos pour les villégiateurs qu'elle et ses filles, les demoiselles David ont géré successivement. Par la suite, la Banque canadienne nationale y tint commerce pendant plusieurs années. En 1945, Euclide Cloutier l'acheta, lui redonna sa vocation et la nomma Villa des Arbres. En 1975, le nom fut changé pour le nom beaucoup moins poétique de Bonaparte's Retreat. Aujourd'hui, la poésie est revenue avec les vieilles Portes.


40- La maison avec tour, au coin des rues Filion et Principale, a été bâtie en 1908 par Édouard Desjardins père de Rita Desjardins-Cloutier. Elle a été habitée plus tard par François-Xavier Cloutier puis par son gendre et second marchand général, Télesphore Gauvreau. C'est aujourd'hui le Restaurant des Prés. Monsieur Verdier, son propriétaire actuel, mériterait un certificat d'honneur pour la façon dont il en assure la conservation.


41- L'église paroissiale de la vallée de Saint-Sauveur est élancée, très belle et bien intégrée dans son milieu. Ce grandiose édifice bien proportionné de 173 pieds par 55 a été bâtie en 1903 par la compagnie Boileau au coût de 25,000$. Son architecte, Casimir Saint-Jean de Montréal pouvait, comme tous les gens de la région être très fier de cette belle réalisation qui soulignait le cinquantième anniversaire de la fondation de la paroisse.


42- Le ski alpin a pris son essor seulement après la guerre mondiale de 1939- 1945.

43- Le Canadien National desservait Saint-Sauveur et la rue de la Gare le rappelle.


44- Le CPR quant à lui, desservait Piedmont selon cette photo prise en 1923.


45- Un vrai tour de traîneau avec peaux de bison et briques chaudes pour les pieds de ces dames...


46- La sortie de la messe, photo qui révèle l'état de la rue Principale à l'époque. En discutant de cette photo, les anciens ont remarqué l'ancien hôtel le Pub qui servait en hiver. Les discussions nous font penser que la violence des jeunes n'est pas si pire qu'on le dit en comparaison des batailles mémorables qui ont ici opposé les universitaires de McGill, de Toronto et de Montréal.


47- L'intérieur de l'église actuelle mais dans un autre âge, quand le prêtre officiait en tournant le dos aux fidèles.


48- La construction de l'école Saint-Édouard fut le haut fait de l'administration du Président Édouard Pagé à la commission scolaire de Saint-Sauveur. L'équipement était rudimentaire mais on faisait travailler le monde... On a tourné une page d'histoire en renommant cette école du nom géographique d'école de la Vallée.


49- La voie ferrée du Canadien national vous est familière? Surtout si vous utilisez souvent le Boulevard de la Vallée qui emprunte le même corridor.


50- La bénédiction des skis était une pittoresque cérémonie qui attirait des milliers d'adeptes de ce sport qui a fait la fortune de notre milieu.

51- Le restaurant Saint-Sauveur Medecine, s'est installé dans un local où existait jadis une partie des dépendances de l'ancien magasin général de Télesphore Gauvreau: ce coin était occupé par les hangars. Ernest Bastien aurait bâti ce local après s'est départi du restaurant Le Vallon Guy Gagné, financé par son oncle M. Loiselle de Sainte-Anne-des-Lacs lui a succédé suivi lui-même de

M. Maisonneuve et de M. Reid. Pourquoi Medecine? À cause des remèdes brevetés qu'on y vendait et que les gens appelaient remèdes patentés.


52- Une des belles d'autrefois le premier véhicule genre moto-neige, propriété de Roméo Lafleur et qui portait SNOWCAR PIEDMONT, parce qu'il avait été fabriqué par un garagiste de Piedmont. Roméo Sigouin l'avait obtenu en échange d'un cheval. On remarque ici encore qu'à l'époque, le business s'annonçait en anglais seulement.


53- Ce véhicule spécial du Taxi Lafleur ne représente pas toute sa flotte. Le reste des véhicules étaient des autos ordinaires.


54- Le marché Thibault, le marché du Nord n'existe plus. On vend de la crème glacée dans une partie de l'édifice. La petite maison a été transportée sur la rue Lafleur Nord.


55- Victor Nymark, norvégien d'origine arriva au pays peu après la première guerre mondiale. Nymark's Lodge fut un hôtel prospère qui a beaucoup profité de l'engouement des touristes pour le ski et qui a participé à l'exploitation des pentes de ski. La première photo montre une dame au costume de bain peut-être audacieux pour l'époque qui dirige notre regard vers la côte 70. Un autre photo présente une des rallonges édifiées avant l'Alouette room qui sera une salle dodécagonale. (Quatre photos)

56- Quelques vues de la vallée de Saint-Sauveur, l'une prise du haut de la côte 70 pensons-nous, une autre prise avant le printemps 1948, car l'église anglicane n'est pas encore bâtie. {Trois photos)


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