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150 ans d’histoire

Les origines de Sainte-Marguerite


Le 30 juin 1864 marqua la fondation civile de la municipalité de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, alors que l’érection canonique (fondation de la paroisse) date du 6 août 1866. La paroisse reçut le nom de Sainte-Marguerite en l'honneur de Marguerite d’Antioche, vierge et martyre du 4e siècle, morte vers l’an 305.


Avant de s’appeler Sainte-Marguerite, le territoire de notre ville était connu sous le nom de municipalité du Canton de Wexford. Il était déjà habité par des trappeurs et des cultivateurs depuis la moitié du siècle (1840-1850) qui lui avaient donné le nom de La Renouche. Bon nombre de familles s’étaient déjà établies sur les terres les plus propices à l’agriculture.

D’où venaient ces familles ?


On présume qu’elles étaient arrivées de la région de Saint-Eustache à la suite des troubles de 1837-1838, en passant par Saint-Sauveur-des-Monts, Sainte-Adèle et même Val-Morin. Elles avaient obliqué vers l’est à partir de Sainte-Adèle en passant par le P’tit six (rang 6) qui correspond à peu près à l’actuel chemin Deauville et chemin du Lac Piché. En 1864, la vie communautaire était déjà existante. Il y avait une chapelle dans le rang 10 et une école de rang dans le 9.


Voyage de la découverte


En 1864, l’honorable Édouard Masson, conseiller législatif pour le territoire des Mille-Îles, acquiert de la province du Bas-Canada un vaste territoire de 1646 acres dans les Laurentides. Comme il avait entendu parler d’un grand lac dans cette région, il résolut d’aller le découvrir et d’y fonder un village si l’endroit en était propice. À cette fin, il organisa avec le concours de quelques amis de Terrebonne le fameux voyage de la découverte.


Mes amis… c’est le lac !


Arrivés à Sainte-Adèle, ils se font aider par les colons de La Renouche pour les guider et transporter le matériel, sans oublier la cruche d’eau-de-vie si utile dans ces ex-plorations. Rendu au Bras-Est de la rivière du Nord, on traverse les provisions d’abord. Ensuite, les guides traversent les visiteurs sur leur dos… Les colons, sans doute, sont mouillés jusqu’au cou, mais qu’importe, on se réchauffe vite avec le bon rhum de l’honorable Masson. Le lendemain matin, au petit jour, l’honorable et ses amis étaient enthousiasmés de voir les rayons du soleil donnant à la nappe d’eau un effet des plus ravissants. Alors sans plus tarder et d’un commun accord, on baptisa le lac du nom de Lac Masson.


Un an plus tard


Au printemps suivant, en 1865, la première maison de ravitaillement s’élevait près des bords du lac. L’honorable Masson ne tarda pas à envoyer des provisions : chevaux de charge, bœufs domptés, chaussures, habits de travail, etc. Dans la même année, il fit construire sa résidence privée, le château Masson, ainsi qu’un moulin à scie et un moulin à moudre le grain.


La colonisation se fit rapidement


Favorisée par l’encombrement des terres des vieilles paroisses, la colonisation du Lac Masson se fit rapidement. Trop heureux d’obtenir facilement une concession, les fils de cultivateurs de la région de Terrebonne émigrèrent en grand nombre vers le Lac Masson en passant par Saint-Hippolyte, par un chemin équivalent à l’actuel chemin des Hauteurs ou par Saint-Jérôme, Saint-Sauveur, Sainte-Adèle et le P’tit six. Vers l’année1875, la population de Sainte-Marguerite atteignait déjà le chiffre de 700 âmes.


Sources : Archives de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel. Adaptation et rédaction : Gilles David, déc. 2013


Sainte-Marguerite se souvient de Félix Lacasse (1843-1930)


Il fut soldat durant la guerre civile américaine, combattant pour les forces du Sud du Général Lee pour la modique somme de 200 $ afin de permettre à un certain Américain fortuné de se soustraire à la conscription. Cette somme permettait à ses parents de survivre pendant une année.


Il est fait prisonnier à Bâton-Rouge en Louisiane par son propre frère Charles-Borromée qui s’était enrôlé dans l’armée du Nord pour Abraham Lincoln. Tous deux se sont réformés le 29 décembre 1863. Félix vient demeurer à Sainte-Adèle chez son frère Wilfrid. Vers les années 1865, il s’établit à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson où il occupe le métier de forgeron. Il meurt le 15 août 1930 à l’âge de 87 ans. Un des fils de Charles-Borromée, Joseph Lacasse, né en 1924, marié à Rachel Filion Lacasse en 1950, est décédé en juillet 2013.


Sources : Archives de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-et-Estérel, « La petite histoire de Sainte-Marguerite… Quelle histoire ! » - Tome 9, 24 octobre. Entrevue avec madame Rachel Filion-Lacasse, janvier 2014, et M. Michel Lacasse, février 2014.


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