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Sainte-Anne-des-Lacs

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    Admin
  • 4 juin
  • 2 min de lecture

Texte produit par Brigitte Barrett à l’occasion du 50e anniversaire (1996).


Ses débuts


Le 28 mars 1946, la législature du Québec sanctionne une loi érigeant la Municipalité de Sainte-Anne-des-Lacs en détachant ledit territoire de la Paroisse Saint-Sauveur. L’érection de la nouvelle municipalité prend effet le 1er juillet 1946 sous la direction du premier maire Pierre Hurtubise.


Les routes du passé


Il y a de ça bien longtemps, avant l’ouverture de l’Autoroute des Laurentides (15), section Saint-Jérôme-Sainte-Agathe, on pouvait entrer dans Sainte-Anne-des-Lacs au bas de la côte par la route 11 (117), au tracel. Les gens se donnaient rendez-vous là. C’est à cet endroit que les gens descendaient de l’autobus.


Quand vous venez de Saint-Jérôme, regardez vers la gauche, vous verrez l’entrée du viaduc, là où passait la route pour monter au lac Guindon. Vous verrez aussi un tronçon de l’ancien chemin de fer; c’est ça le tracel. L’autre façon de venir au lac Marois, venant de Saint-Jérôme, était de passer par la rivière-à-Gagnon aujourd’hui nommée Bellefeuille.


Pour se rendre à Saint-Sauveur, on passait par chez Arthur Raymond, maintenant le chemin Avila; l’on descendait au moulin à scie, aujourd’hui chemin du Moulin. Ensuite, il fallait traverser le village de Piedmont jusqu’à l’hôtel Le P’tit Canot pour ensuite monter la côte et finalement atteindre le village de Saint-Sauveur.

Si on consulte les cartes routières du début du siècle, on s’aperçoit qu’il existait deux accès à Sainte-Anne-des-Lacs venant de la Municipalité des Mille-Iles : un qui déboucherait aujourd’hui sur le chemin Sainte-Anne-des-Lacs, à l’extrémité sud du lac Ouimet sur le « pit de gravel » de Léon Raymond; le second débouchant à l’extrémité du chemin Godefroy, précisément sur l’ancienne propriété de la famille Léon Raymond.


À partir des années 1940, ces routes ont été graduellement abandonnées et ne sont plusaujourd’hui que des pistes en forêt.


Nous avions quand même le train…


Dans ces années-là, le chemin de fer du CN longeait la route 11. Le train s’arrêtait à la petite station du lac Marois, aujourd’hui l’entrée du chemin Avila. La petite gare était très accommodante. L’hiver, les touristes descendaient du train et chaussaient leurs skis pour se rendre à leur chalet. L’été, les passagers du train pouvaient bénéficier d’un excellent service de taxi offert par messieurs Aurèle et Rosario Hébert. Leurs neveux Aimé et Ernest ont pris la relève pendant plusieurs années. Ils ont même possédé une autoneige (snowmobile) de Bombardier pour offrir leurs services en saison d’hiver. La petite gare ne desservait pas que les passagers; il s’y trouvait aussi un lieu pour entreposer les bagages. Elle fut définitivement fermée à la fin des années 50. C’était la gare de Shawbridge qui desservait les trains de marchandises. Les commerçants de la région allaient chercher leurs provisions à cet endroit.



Jean-Paul Paquin m’assure que Gilbert, son père, chauffait la gare pour 5 $ par mois (1930.)
Jean-Paul Paquin m’assure que Gilbert, son père, chauffait la gare pour 5 $ par mois (1930.)

 

Lorsque la gare du lac Marois ne servit plus, un quêteux s’y installa pour y passer l’hiver. Assez souvent, le conducteur du train ralentissait et laissait échapper quelques sacs de charbon.


LM-110-04

 
 
 

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