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Les origines des Pays-d'en-Haut

Les vieilles archives semblent révéler...


La rébellion de 1837, centrée surtout aux environs des villages de Saint-Eustache et Saint-Denis, a fortement contribué à l'épanouissement des Pays-d'en-Haut, des Cantons du Nord comme on les appelait à l'époque. Plusieurs familles de ces régions se dirigeaient vers le Nord, cherchant une tranquillité qu'on leur refusait et que les troubles menaçaient.


Saint-Jérôme accueillait ces «émigrés» qui, après un bref séjour dans ces contreforts des Laurentides, remontaient plus haut, vers ces montagnes fortement érodées, réputées comme étant les plus vieilles montagnes du monde.


Les noms d'endroits utilisés dans cet article, tiré d'un article de vieilles rubriques à leur tour tirées d'anciennes archives, sont plus récents que les événements dont nous vous faisons part. Il est certain qu'une habitation construite à Piedmont en 1837 ne pouvait pas donner son adresse comme Piedmont. Ce n'est que lorsque plusieurs maisons se constituaient en village que l'on pouvait trouver un nom pour l'ensemble.


Les premières brèches vers le Nord furent ouvertes dans la direction du lac Marois. Le chemin tracé depuis très longtemps sur la rive droite de la rivière du Nord, conduisait au lac Marois, de même que d'autres routes aussi anciennes aboutissaient à ce lac.

Un sentier, aujourd'hui à peu près disparu, se rendait au lac Millette. Plusieurs familles, donc, s'implantèrent le long de la rivière du Nord, surtout à Piedmont où naquit un hameau dans la région du Grand Ruisseau, sur les hauteurs de Sainte-Elmire et de Saint-Lambert, jusque dans le canton Morin, partie située dans le comté d'Argenteuil.


Les plus anciens colons que l'on a pu retracer grâce à la tradition orale sont MM. Jean-Baptiste

Desjardins (père) et Jean-Baptiste Paradis, arrivés tous deux vers 1837, alors que les Anglais faisaient la vie dure aux Patriotes. Gens pacifiques, ces colons recherchaient le calme et la sécurité dans les montagnes.


Saint-Jérôme accueillait ces « émigrés » qui, après un bref séjour dans ces contreforts des Laurentides, remontaient plus haut, vers ces montagnes fortement érodées

Jean-Baptiste Desjardins prit un lot dans Sainte-Elmire. Ses premiers enfants furent baptisés à Sainte-Scholastique, paroisse d'origine, mais, à partir de 1840, les autres enfants furent baptisés à Saint-Jérôme dont Saint-Sauveur faisait partie à l'époque.

Une légende urbaine veut que le village de Saint-Sauveur ait eu son origine à Sainte-Anne-des-Lacs qui s'agrandit vers le Nord jusqu'à ce que cet agrandissement se détache de son noyau d'origine et prenne le nom de Saint-Sauveur, donnant au noyau original le nom de Sainte-Anne-des-Lacs. Quelques recherches sommaires semblent indiquer que cette légende soit vraie, mais nous attendons une confirmation de chercheurs plus patients et plus éclairés.


LM-094-11

 
 
 

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