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IMPLANTATION & COLONISATION

Le texte qui suit est emprunté de l'album-sou­ venir ''LE PRÉSENT DU PASSÉ'' de Saint-Adolphe-d'Howard, écrit par MM. Lucien Corbeil, Paul-Émile Guilbert et Jean-Guy Gratton.


Parler de colonisation et de peuple­ment implique parler de localisation de terrains, de terres et de personnes.


Depuis la fondation de Québec en 1608 jusqu'au Traité de Paris en 1763, l'at­tribution des terres se faisait par sei­gneuries. Ce système s'inspirait de la division des Etats européens, à savoir: royaume, principauté, comté, duché; en Nouvelle-France, ce fut la seigneurie. Cette division en domaines facilitait le contrôle de la colonisation en même temps que l'attribution des faveurs aux méri­tants de la cour. Sous le régime anglais, un système plus logique fut établi et sentait beaucoup moins la servilité. Ce fut la division en cantons et en lots se­lon une base uniforme. Quand on parle de cadastre, on parle un peu de tout cela. D'abord, pour uniformiser ce qui avait été fait avant 1763, il y eut le cadastre seigneurial. Ceci ne s'applique pas à Saint-Adolphe-d'Howard. Puis vint le cadastre officiel qui allait englober toutes les terres non octroyées à cette date. Notons pour illustrer le bien-fondé du cadastre officiel qu'avant celui-ci, les immeubles (terres, terrains, bâtis­ses) étaient décrits par les expressions: ''tenants et aboutissants'' c'est-à-dire à partir des autres terres qui les bor­naient et étaient adjacentes. Autrement dit, on vous situait en disant qui é­taient vos voisins. Avec le cadastre of­ficiel, les immeubles sont localisés sur­ des plans d'arpentage avec des bornes géodésiques. Le cadastre est un système d'identification ou d'individualisation de la propriété immobilière.

Avant l'établissement du cadastre officiel, 11 doit y avoir l'arpentage of­ primitif. Ceci consiste à arpenter les lots, à les subdiviser et à les numéroter. Le tout est ensuite déposé aux Archives de l'Arpentage et de la Géodésie. En somme, l'arpentage primitif mène au certificat de baptêmes du lot à être concédé et colo­nisé.


Des lots peuvent alors être alloués à des colons. Ceux-ci les obtiennent au moy­en d'un billet de location: en effet, ils louaient le lot et s'engageaient à exécu­ter certains travaux (défrichage, cons­truction, etc.) en deçà d'une période donnée (2, 3, 5 ans ou plus). Lorsque ces obligations étaient remplies, le déten­teur du lot pouvait obtenir les lettres­ patentes du lot, c'est-à-dire les titres de propriété. Il peut toutefois céder son billet de location à un autre, mais 11 ne pourra vendre le lot qu'après l'obtention des titres de propriété.


Après l'arpentage primitif et la con­cession de plusieurs lots d'un canton, on peut procéder à l'établissement du cadas­tre.

À Saint-Adolphe-d'Howard, l'arpentage primitif débuta en 1856. Le cadastre of­ficiel a été appliqué en 1895.


Les auteurs du document ont relevé les noms des colons qui ont reçu leurs con­cessions avant 1883 et qui, par la suite, ont obtenu les lettres patentes des lots qui leur avaient été concédés.


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