Fondation de notre Société

Société d’histoire des Pays d’en Haut

Le vendredi soir 25 août 1978, a eu lieu la première réunion de fondation de la Société d’histoire des Pays d’en Haut au domicile de M. Jacques Gouin à Saint-Sauveur… Étaient présents : Mme Alarie, assistante secrétaire du conseil municipal de la paroisse de Saint-Sauveur, Mlle Johanne Godon, étudiante en anthropologie, de la Conception, M. Fernand Simard, journaliste et historien, M. André Joncas, photographe-historien, M. Jacques Beauchamp-Forget, professeur de français et critique littéraire, M. René Forget, instituteur, M. Jean-Paul Jolicoeur, architecte, Mme Jacques Gouin, hôtesse et Mlle Louise Gouin, secrétaire.

M. Gouin a ouvert les délibérations en posant la question de savoir si une société de ce genre était justifiable et viable dans la région. Le consensus étant affirmatif, on s’est entendu ensuite sur le nom Pays d’En Haut. Et enfin on a défini les cadres géographiques que devrait englober cette Société. Sans être trop rigide, on a conclu qu’on pourrait englober approximativement la région comprise entre le nord de Saint-Jérôme, (une société d’histoire existant déjà dans cette ville) et Saint-Jovite, du sud au nord, et entre Morin-Heights et Saint-Hippolyte, de l’ouest à l’est. Mais, encore une fois, rien n’empêcherait la Société d’histoire des Pays d’En Haut de déborder des cadres, pour pousser au nord-ouest jusqu’à Rawdon. L’important consiste d’abord à exister dans un lieu donné, en l’occurrence Saint-Sauveur, et à rayonner ensuite dans toutes les directions.

Ces premières bases étant fixées, on a abordé ensuite les objectifs que pourrait poursuivre un tel organisme : étude et conservation du patrimoine architectural, monographies de paroisses et d’institutions, études généalogiques des familles de la région, conférences historiques, visionnement de films historiques de l’Office national du film, enfin publication d’une revue historique sur les Pays d’En Haut. Tout cela exige beaucoup de temps et de préparation.

Pour l’instant, il s’agit d’abord d’atteindre des personnes intéressées qui soient représentatives de toute la région envisagée. À cette fin, une lettre circulaire sera bientôt adressée à tous les organismes culturels de la région qui pourraient déléguer des représentants à une deuxième réunion qui a été fixée au vendredi 29 septembre et qui se tiendra à Saint-Sauveur, dans un local qui reste à déterminer.

Au cours de cette prochaine réunion, un projet de constitution et de règlement sera soumis aux délégués présents, pour étude et adoption ultérieure. Un fonctionnaire du Ministère des Affaires culturelles sera également invité à venir expliquer les principales nouvelles lois touchant le patrimoine, le classement d’immeubles à caractère historique et, en général, comment doit fonctionner et agir une société d’histoire régionale. Si tout se déroule selon le calendrier prévu, la Société d’histoire des Pays d’En Haut pourrait commencer officiellement à exister vers la fin de décembre 1978 ou au début de janvier 1979. D’ici là, un comité provisoire de trois personnes a été mis sur pied pour assurer l’intérim : MM. Jacques Beauchamp-Forget, et Gouin, et Mlle Louise Gouin, secrétaire. Une cotisation initiale de $5.00 a été versée par chaque personne présente à cette réunion, afin de défrayer les dépenses courantes, jusqu’à la fixation en assemblée générale d’une cotisation officielle.

Louise Gouin, secrétaire

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Référence; Société d’histoire des Pays d’en Haut – Cahier No 1, Printemps 1979

LM-093-11