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150 ans d’histoire

Baron Louis Empain, promoteur du domaine d’Estérel



1908 - 1976
1908 - 1976

La fondation du domaine d’Estérel


En 1934, alors âgé de 27 ans, le baron belge Louis Empain, considéré comme le troisième homme le plus riche au monde à cette époque, vient visiter le Québec. Il est le fils du baron Édouard Empain (1852-1929), un industriel et financier belge, fondateur de la banque Empain qui avait fait fortune dans la construction de chemins de fer et de métros.


Il tombe sous le charme d’une jeune Québécoise, Geneviève Hone, qui deviendra sa femme le 10 octobre 1938. De cette union naîtront quatre enfants. Il est par ailleurs séduit par la région des Laurentides, en particulier celle de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.


En 1935, il revient au Québec et acquiert la quasi-totalité des terres autour du Lac Masson. Il s’évertue à créer un centre de villégiature, de sports et de loisirs de haut niveau dont il désire faire un attrait touristique de renommée internationale. À cet égard, il érige un domaine qu’il nomme Estérel, en vertu de la connotation poétique qu’elle dégage. Il s’inspire également du nom d’un massif de Provence, Estérel, qui borde la Méditerranée entre Saint-Raphaël et Cannes, dans le Var et les Alpes-Maritimes.


Développement de l’Estérel


Grâce à l’aide de l’architecte belge Antoine Courtens, le baron Louis Empain construit un hôtel, un centre commercial et un centre sportif. Ces trois édifices comptent parmi les rares exemples de style Art déco que nous retrouvons dans les Laurentides. Il fait aussi construire des logcabins, des villas, des maisons rustiques. Bref, Sainte-Marguerite devient un haut lieu touristique qui concurrence avec la municipalité de Sainte-Agathe-des-Monts, considérée à cette époque comme la capitale touristique des Laurentides.


Les immeubles de l’Estérel réquisitionnés à des fins militaires


Lors de la Seconde Guerre mondiale, les biens au Canada appartenant à des Belges, dont ceux du baron Louis Empain, sont mis sous séquestre par le gouvernement canadien. Par la suite, les immeubles d’Estérel sont réquisitionnés à des fins militaires. Après la guerre, le baron Louis Empain liquide ses actifs au Canada. Plus tard, un entrepreneur achète le domaine d’Estérel, mais il fait bientôt faillite. Le domaine est laissé à l’abandon en proie aux intempéries et aux vandales jusqu’à ce que les frères Simard reprennent son développement quelques années plus tard.



Sources : Une perle dans un océan de verdure,

Document préparé par Michel Allard, historien


LM-133-08

 
 
 

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