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La nordicité

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    Admin
  • 4 juin
  • 2 min de lecture

Sommes-nous des nordistes?




Jacqueline April, (# 70) SHGPH
Jacqueline April, (# 70) SHGPH

La nordicité en tant que lieu fait référence au Pôle Nord comme point de départ. C’est une méga-région regroupant huit pays nordiques et circumpolaires, avec 20 millions d’habitants, y compris 125 000 Inuits, qui vivent entre le 50ᵉ et le 70ᵉ degré de latitude nord. Ces pays sont d’ouest en est, à partir du Canada, le Danemark (Groenland), l’Islande, la Norvège, la Suède, la Finlande, la Russie et les États-Unis (Alaska).

 

Cependant, plusieurs autres pays revendiquent avec raison la nordicité, sans être de véritables pays nordiques. Ainsi le Japon, qui obtint les Jeux Olympiques d’hiver en 1998. On pourrait ajouter la Chine, la Manchourie, l’Écosse, la Suisse, la France, l’Autriche et tout pays qui connaît une nordicité épisodique sur une partie ou la totalité de son territoire.




Le professeur Louis-Edmond Hamelin, le « père de la nordicité », qui a étudié la question sous tous ses aspects, a défini dix caractéristiques de la nordicité : la latitude (proximité du pôle) d’où l’alternance saisonnière de la clarté et de l’obscurité, la chaleur estivale  (en  jours-degrés), le froid annuel (en jours-degrés) les types de glaces, (pergélisol, glaciers, banquises ou pack, glaces flottantes), les précipitations nivales (en mm.) la couverture végétale naturelle (toundra, taïga, forêt boréale), l’éloignement des centres (centres administratifs et services), l’isolement (transports aériens ou maritimes disponibles), la densité de la population (résidente et temporaire) et finalement le degré d’activité économique (actuelle et potentielle). Tous ces critères sont mesurés en « VAPO » ou valeurs polaires et leur total donne la mesure du niveau ou de l’intensité de la nordicité d’un endroit donné. Et Saint-Sauveur, dans tout cela ? Quel serait son indice de nordicité?


À vrai dire, plutôt faible en regard de sa latitude de seulement 45° 54 m nord, du type à-peu-près uniforme et peu contraignant de la glace ici, de la couverture végétale brève, mais riche en dehors de sa forêt, de l’éloignement et de l’isolement qui sont nuls ici, de la densité relative de sa population et de son haut niveau d’activité économique, toujours par rapport aux habitants des villes et des régions nordiques proprement dites.


Nous nous reprenons, par ailleurs, avec la forêt boréale ou mixte, le climat estival court, le climat hivernal avec ses précipitations abondantes et le manteau nival installé pour les six mois bien comptés. Ces conditions de milieu font de nous des hivernistes authentiques, sinon des nordistes « grand cru ».

Mais là où nous affirmons notre nordicité, c’est dans le volet mental de la chose. Ne sommes-nous pas « le nord », pour les gens de Montréal, et ne nous considérons-nous pas comme tels ?


Ne revendiquons-nous pas avec fierté notre appartenance aux Pays-d’en-Haut ?


(Québec, Canada, grandeur nature, janvier-février 1999.)
(Québec, Canada, grandeur nature, janvier-février 1999.)

LM-109-18

 
 
 

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