top of page

Il était une fois…

  • Photo du rédacteur: Admin
    Admin
  • 2 juin
  • 3 min de lecture

Retournons seulement 300 ans en arrière. Le milieu d’alors devait ressembler encore davantage à celui d’aujourd’hui. Peut-être même que le lac Bois-Franc et celui de la Cabane, tous deux créés par des barrages de castors et relativement récents, étaient tels que nous les voyons aujourd’hui.

Il y avait probablement aussi des Amérindiens qui venaient pêcher et chasser dans ces forêts pour vendre, à Ville-Marie, des pelleteries aux Anglais. Il s’agissait sans doute d’individus ou de familles de la Petite Nation faisant partie de la grande tribu des Algonquins.


Le long du Saint-Laurent, les terres étant déjà toutes octroyées, les aspirants colons commencèrent à remonter les rivières, à utiliser les portages, les sentiers, et de plus en plus, sous l’invitation du Curé Labelle, arrivèrent dans nos cantons. Nul n’identifiera jamais qui fut le premier blanc à parcourir ces lieux. Peut-être fut-il un coureur des bois en quête de fourrures ? Peut-être un agent du gouvernement venant faire quelques relevés topographiques ou autres ? Sûrement que ce premier blanc ne pouvait s’imaginer tout le développement qui se ferait dans cette belle forêt Laurentienne.


« Saint-Adolphe » (pour l’étranger) où est-ce au juste ? Mes lectures m’ont appris que c’est précisément au 45° 58’ 12’’ latitude nord et le 74° 20’ 08’’ longitude ouest. Ces coordonnées correspondent approximativement à un point situé entre l’église et l’hôtel de ville. Comme altitude, au niveau du lac Saint-Joseph, on est à 1199 pieds au-dessus du niveau de la mer.


La municipalité est composée de 11 rangs comprenant au total 347 lots, selon le cadastre du canton déposé le 15 mars 1895. Elle est bornée par Morin-Heights, Val-Morin, Sainte-Agathe-des-Monts, le lac des Seize-Iles et Montfort. Nous voilà un peu mieux situés. J’oubliais… j’ai lu qu’il y avait sur ce territoire plus de 110 lacs. Toute une richesse par les temps qui courent ! Nommons-en quelques-uns : Saint-Joseph, Sainte-Marie, Gémont et Saint-Denis. Et il y a même le lac Sans-Nom.


Village de Saint-Adolphe-d’Howard 1983. Collection : Volume du centenaire « Le Présent du Passé ».
Village de Saint-Adolphe-d’Howard 1983. Collection : Volume du centenaire « Le Présent du Passé ».

Les pionniers


Pascal Valiquette, lots 47, 48, 49 du rang 1, environ 30 acres. Concession : 28 novembre 1875.


Joseph Brière, lot 1 rang 6, environ 46 acres. Concession : 19 décembre 1882.


Raymond Richard, lot 1 rang 7, environ 100 acres. Concession : 19 juillet 1887.


Révérend Stanislas Moreau, lots 1 et 2, rang 11, environ 184 acres. Concession : 19 juillet 1887,


Par ailleurs, on retrouve ce qui suit dans « History of Argenteuil » de Cyrus Thomas. Les premiers colons dans Howard furent Joseph et Pierre Millette qui s’installèrent dans la partie sud du canton vers 1864. Dans la partie nord, où se trouve le siège de la municipalité actuelle, furent Hubert Paquet et un dénommé Corbeil.


Collection :  Volume du centenaire « Le Présent du Passé ».
Collection :  Volume du centenaire « Le Présent du Passé ».

La Paroisse / Collection : Volume du centenaire « Le Présent du Passé »
La Paroisse / Collection : Volume du centenaire « Le Présent du Passé »

Même si quelques colons étaient déjà installés dans ce canton depuis quelques années, ce n’est qu’en 1883 que la municipalisation devint officielle. Les premiers habitants étant profondément religieux, ils bâtirent, avant même les édifices municipaux et scolaires, un lieu de rencontre pour partager leur croyance et leur foi. On comprend alors pourquoi la première chapelle fut érigée dès 1877.


Ces premiers colons arrivaient d’où ? Probablement des villages voisins et même de Montréal. Mais quelqu’un en particulier savait qu’ils étaient là. Il s’agît de l’abbé Adolphe Jodoin, curé de Saint-Sauveur-des-Monts. De 1878 à 1882, il assura aussi bien que possible le service spirituel de ce coin de pays. Le nom de la paroisse vient d’ailleurs du sentiment de reconnaissance et de piété filiale que nos ancêtres avaient envers le premier prêtre desservant. Ils voulurent l’honorer de cette façon en donnant à la future paroisse, le nom de Saint-Adolphe.


En 1877, Adrien Gauthier, natif de Saint-Jérôme, est ordonné prêtre. Au début de l’année 1882, le grand vicaire d’Ottawa lui mande d’exercer son ministère à la « Mission du lac Saint-Joseph ». Le 17 mars, l’abbé Gauthier lui écrit qu’il a bien reçu la lettre le confirmant dans ses nouvelles fonctions. Et c’est l’ouverture des registres de la paroisse.


Le tourisme

Saint-Adolphe est presque synonyme de tourisme ! C’est à se demander si les premiers colons n’étaient pas des touristes qui s’ignoraient. On a déjà lu quelque part que la municipalité avait demandé un octroi au gouvernement provincial en 1915, pour améliorer le chemin entre Sainte-Agathe et Saint-Adolphe, « parce que beaucoup de touristes l’utilisent ».


Nous avons appris que le premier chalet d’été au lac Saint-Joseph, propriété privée, fut construit par Alfred Lapointe en 1907. La route qui y conduit, porte aujourd’hui le nom de Chemin-de-la- Pointe, souvenir d’autrefois et réalité d’aujourd’hui.


Cent ans ont passé et il y a toujours des touristes à Saint-Adolphe. Mais en plus des gens qui y ont passé leur vie, on retrouve aujourd’hui un grand nombre de retraités. L’air y est encore frais et sain, les montagnes toujours aussi belles et les lacs de plus en plus convoités. Chaque été apporte des activités que l’on ne retrouve pas ailleurs comme le festival des vins sur la rive du lac St-Joseph. Cent vingt-cinq ans ont passé et il y a de plus en plus de villégiateurs à Saint-Adolphe.


Les parents de ces fillettes ne devaient pas être très loin… Collection :  Volume du centenaire « Le Présent du Passé »
Les parents de ces fillettes ne devaient pas être très loin… Collection :  Volume du centenaire « Le Présent du Passé »

 

LM-108-03



 
 
 

Comments


À PROPOS

La Société d'histoire et de généalogie des Pays-d'en-Haut est une corporation sans but lucratif

ADRESSE

Tél. : (450) 744-0182

 

Chalet Pauline-Vanier 

33, avenue de l'Église
Saint-Sauveur, Québec, Canada
J0R 1R0

 

info@shgph.org

Voir les heures d'ouverture

POUR NE MANQUER AUCUNE NOUVELLE. 
ABONNEZ-VOUS MAINTENANT!
  • Grey Facebook Icon
  • Grey Google+ Icon
  • Grey Instagram Icon

© 2017-2024 Mélanie Tremblay / Votre boutique en ligne : faites le premier pas

bottom of page