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Généalogie famille Meilleur ou Lemeilleur

  • Photo du rédacteur: Admin
    Admin
  • 2 juin
  • 5 min de lecture

 

 

Jacques Lemeilleur

 

1ère

marié à Rouen en France

8 octobre 1629

 

 

Catherine Boulanger

de St-Gervais, Normandie

 

Jacques Lemeilleur

2e

marié à Larochelle

 

Marie-Barbe Valade

de St-Nicolas de Larochelle

 

Jean Lemeilleur

3e

marié à Charlebourg

12 juillet 1706

 

Marie Leblanc

Jacques, Suzanne Rousselain

 

Jacques Lemeilleur

4e

marié à St-Laurent de Montréal

16 avril 1732

 

Ursule Quenneville

Jean, Marie Deniau

 

Jacques Lemeilleur

5e

marié à Sault-aux-Récollets

22 novembre 1756

 

Suzanne Brunet

dit Belhumeur

Jean-François, Anne Tibaut

 

François Meilleur

6e

marié à Sault-aux-Récollets

28 janvier 1788

 

M. Marguerite Corbeil

Jean-Baptiste, Marguerite Gaudard dit Lapointe

 

François Meilleur

7e

marié à Sainte-Rose

10 janvier 1820

 

Josephte Thibault

Martin, Josephte Brien dit Desrochers

 

Ovide Meilleur

8e

marié à Sainte-Adèle

12 janvier 1857

 

Onésime Miron

Martin, Zoé Labelle

 

 

Wilbrod Meilleur

9e

marié à St-Jérôme

1er octobre 1894

 

Bernadette Lapointe

dit Robin

Octave, Hermine Leclaire

 

Viateur Meilleur

10e

marié à Mont-Laurier

(à la Cathédrale)

16 mai 1928

 

Rolande Latreille

dit Lalande

Arthur, Georgiana Leduc

11e

Guy, Jacqueline, Yves, Claude, Andrée, Gertrude, Monique




Famille pionnière de Sainte-Adèle


Un bon jour est arrivé toute une famille de grands gaillards, les bras solides, les yeux pleins d’espoir pour ce coin de pays rempli de promesses. Ils se prénomment : François, Herménégilde, Thaddée, Jules et Ovide, ils ont pour père François Meilleur, marié en 3e noces à Thérèse David. Toute la famille s’installe sur le lot 16 dans le XIe rang du Canton Abercrombie. En 1851, une aussi grande famille qui arrive est un événement en soi. Ces jeunes hommes font rapidement la preuve qu’ils sont habiles, honnêtes, tenaces et qu’ils ont du cœur au ventre. Ils sont d’abord défricheurs, deviennent vite charpentiers, menuisiers, en plus d’être cultivateurs comme le père. Dès l’année suivante, ils acquièrent quatre autres lots sur le rang X cette fois. L’eau, c’est-à-dire la rivière, est à un bon demi mille de la maison et des bâtiments; qu’à cela ne tienne, les fils Meilleur prennent souche à Sainte- Adèle malgré tout, et pour longtemps. Jules travaille même à la construction du presbytère; ses compétences sont reconnues, il n’y a pas de doute.




Ovide Meilleur et son épouse Onésime Miron, fils de François, père de Wilbrod (Photo 1857).
Ovide Meilleur et son épouse Onésime Miron, fils de François, père de Wilbrod (Photo 1857).

En 1868 un des fils, Ovide, marié à Onésime Miron (en 1857), entre dans sa maison, nouvellement construite. On désignera la propriété par le numéro 830, du chemin Notre-Dame. Depuis près de cent cinquante ans, les descendants de cette famille Meilleur habitent toujours la maison construite par l’ancêtre. On peut s’en rappeler comme suit : André à Octave à Wilbrod à Ovide à François…



Maison Meilleur qui existe toujours en 2008 au 830, chemin Notre-Dame.
Maison Meilleur qui existe toujours en 2008 au 830, chemin Notre-Dame.

Wilbrod et Bernadette Lapointe, mariés le 1er octobre 1894, sont à leur tour les parents de treize enfants dont plusieurs s’installent dans la région de Sainte-Adèle. Les Meilleur continuent de laisser leur marque. Parlant ici plus particulièrement de Viateur, je lui cède la parole.


« Je suis né le 9 mars 1906, un vendredi, comme il me plaît de l’écrire dans mes mémoires et le 17, on me porte au baptême. J’ai pour parrain Alphonse Aveline et pour marraine Théona Desjardins, cousine de maman. À cinq ans, je commence l’école et je me rappelle que pendant les récréations, sœur Félixine me donnait des biscuits par la fenêtre de la cuisine. C’est peut-être là que j’ai pris goût à l’école….Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’y suis allé longtemps. Après la petite école, c’est le collège de Saint-Jérôme, le Séminaire de Sainte-Thérèse pour le cours classique, l’Institut Agricole d’Oka pour un cours scientifique en agronomie.






En janvier 1927, je pars à l’École Vétérinaire de Montréal et le 10 mai 1928 j’en ressors Bachelier en M.V.

 

Le 16 mai de la même année, en la Cathédrale de Mont-Laurier, j’épouse Rolande Latreille dit Lalande. Mais en septembre, je retourne à Oka terminer mes études. En 1930, j’obtiens la Médaille d’or du Lieutenant Gouverneur du Québec. Après quelques années, j’entre au service de l’Hygiène vétérinaire, au Ministère de l’Agriculture à Ottawa. Tout au long de ma carrière, on me confie différentes missions, d’inspection, de vérification ou d’enquête qui me permettent de toujours garder l’intérêt qui m’animait dès le départ. En 1977, je suis même fait Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole de France. J’y avais été envoyé en mission particulière, quelques années auparavant. Les années passent et comme tout le monde, je vieillis. J’oublie de vous dire qu’en juille1973, je suis victime d’un infarctus du myocarde. On passe alors au « mode retraite », on se repose et on écrit ses mémoires. Rolande et moi sommes les heureux parents de sept beaux enfants et grands-parents de vingt-quatre petits-enfants qui sauront prendre la relève dans les générations à venir.

 

Par la suite, durant deux ans, je prends la gérance de la ferme paternelle à Sainte-Adèle.


C’est cet été là que j’aide monsieur Pierre Doré à installer l’électricité sur la croix, perchée sur la montagne, sur la terre de la succession Lamoureux, aujourd’hui : le Sommet bleu ».



Regardez bien ! C’est moi, perché tout au haut de la croix.
Regardez bien ! C’est moi, perché tout au haut de la croix.

Il y a ceux qui sont partis…


Dans cette grande famille qui s’installe, il y a ceux qui affrontent la dureté du quotidien et qui malgré tout font des projets d’avenir; mais il y a ceux qui se voient ailleurs. Les uns voient l’avenir à Sainte-Adèle, imaginant la forêt qui recule, des champs de plus en plus fertiles, un grand jardin plein de légumes pour nourrir la famille et des bêtes dans le pré. Pour les autres, la ligne des montagnes limitant l’horizon leur paraît trop proche; ils veulent aller voir ailleurs, là où la vie serait peut-être moins dure. Mais où, ailleurs ? Ils ne le savent peut-être même pas. Ça n’a pas tellement d’importance pour eux. Ils savent par contre que la rivière, qui coule tout près et qu’ils connaissent bien, conduit à une autre rivière et à une autre encore plus en amont et que ce faisant, on entre dans du nouveau pays loin d’ici, peut-être même très loin.

On imagine facilement la réaction des parents, des proches et des voisins, mais ils partent quand même un beau matin portés par leur canot, entourés du nécessaire de vie et de survie.


Thaddée et Odila Meilleur se rendent ainsi jusqu’au Manitoba. Combien de temps le voyage a-t- il duré ? L’histoire ne le dit pas, mais à chaque jour ils apprennent, ils découvrent, ils voient du pays neuf, c’est pour ça qu’ils sont partis ! Finalement, Thaddée s’installe à Fisher Branch au Manitoba, se marie à Mathilde Vaillancourt et y élève sa famille. Il y décède en octobre 1923 à l’âge de 75 ans. Un de ses petits-fils Aurey Meilleur, né en 1930 et fils d’Ovila, caresse un rêve bien spécial : voir le coin de pays d’où est venu son grand père Thaddée. Il faut dire que pendant son enfance et sa jeunesse, une des rares émissions de radio française qu’il leur était donné d’écouter dans ce lointain Manitoba avait pour sujet : Une autre des belles histoires des Pays-d’en-Haut, roman de Claude-Henri Grignon. Il veut les voir ces Pays-d’en-Haut.


Il a tout près de soixante-dix ans quand il entreprend ce voyage. Son émotion est grande quand il foule la terre de ses ancêtres et retrouve tant de cousins Meilleur à Sainte Adèle. C’est la fête ! Sa femme et lui sont accueillis à bras ouverts par la famille ; on a tant de choses à se dire. Monsieur Pierre Grignon, maire de Sainte-Adèle à cette époque, leur remet en cadeau-souvenir le coffret de toutes les émissions du roman tant écoutées jadis. La rencontre a eu lieu à l’endroit précis de la terre ancestrale d’où les voyageurs étaient partis vers 1870. On avait été si longtemps sans savoir ce qui était arrivé à Thaddée et Odila. Ce dernier s’était établi au Michigan. Le lien est dorénavant rétabli : que ce soit à Fisher Branch ou à Sainte-Adèle, ce sont les mêmes MEILLEUR.


L’ancien presbytère (1868) malheureusement démoli en 1959.
L’ancien presbytère (1868) malheureusement démoli en 1959.

LM-107-06

 
 
 

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